C’est Byzance !

Michel Mourlet

Cette pièce est la résultante de plusieurs causes, qui ont fini par converger. Mon goût pour ce que j’appellerai le “ modèle Justinien ” (une des preuves que “ là où il y a une volonté, il y a un chemin ”) ; la ressemblance avec l’impératrice de Byzance, pas du tout physique, pas davantage morale, mais, dirais-je, évocatrice pour moi, ou “ poétique ”, d’une comédienne naguère croisée et qui déplorait que l’on écrivît aujourd’hui pour la scène trop peu de rôles féminins ; quelques réminiscences d’un film de Riccardo Freda ; enfin et surtout, préexistante à plusieurs de mes pièces, l’idée selon laquelle l’Histoire rabâche les mêmes personnages et des situations analogues, mais à des échelles diverses – ce que Schopenhauer exprimait en latin : “ Eadem sed aliter ”. Tu radotes, Hérodote, aurait dit ma Théodora.
M.M.