On trouvera ici l’argumentaire d’une résistance aux vieux démons qui, de tout temps, voulurent jeter notre patrie (un si beau mot qu’il fait glousser les “ derniers hommes ” dont parle Zarathoustra) dans les bras accueillants d’un supposé – et toujours momentané – vainqueur.
“ Je songe aux Ganelons, aux Cauchons de toute obédience dont l’unique objectif fut toujours, sous les prétextes les plus honorables (jadis une hérétique à brûler, naguère un trône ou une révolution à protéger, aujourd’hui des échanges commerciaux à préserver ou le nouveau monstre cadavérique du Dr Frankenstein, l’Europe, à revitaliser) fut toujours, disais-je, de pactiser avec l’adversaire pour prospérer sur les dépouilles du “ cher et vieux Pays ”. En dépit des apparences, nous sommes ici au cœur de la question : la défense comme l’illustration de la langue française font partie avant tout des affaires intérieures et extérieures de la Cité. ”