Après quatre volumes de chasse au bonheur, de voyages, d’épreuves sentimentales et parfois d’excursions politiques, Patrice Dumby, ce héros de l’égotisme au sourire si tendre dont Michel Mourlet s’est institué l’historiographe dans le dernier quart du XXe siècle, Patrice Dumby s’était retiré.

Le voici qui resurgit là où on l’attendait le moins : dans de bizarres petits récits dont il est tantôt l’acteur, tantôt le narrateur ; où l’épouvante côtoie le mystère, et la confidence la farce. Histoires dont l’inspiratrice est une créature redoutable qui hante nos campagnes depuis la nuit des temps.

La structure de cet ouvrage est calquée sur celle de la première « Chronique de Patrice Dumby », aux allures fantasques, à la composition morcelée. S’y promène le même personnage, dilettante, charmeur, provocateur, masquant sous le persiflage et les sarcasmes ses excès de sensibilité. Il y retrouve ses souvenirs, quelques-uns de ses amis. Mais les tempes sont devenues grises et les idées parfois plus noires…