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France Univers

Un Amour d’Alice

Francis Coulon

Avec 9 illustrations en couleurs de Christian Lacroix.
Bien que Francis Coulon soit poète, Un Amour d’Alice n’est pas un poème. Bien qu’il soit cinéaste, Un Amour d’Alice n’est pas un scénario. La division en chapitres l’indique : ce n’est pas non plus une nouvelle. Ce malicieux portrait brossé à touches courtes jusqu’à égrener, par le détail des faits et gestes, tous les épisodes d’une vie, est probablement le roman le plus bref de notre littérature.

L’auteur

Poète et cinéaste, Francis Coulon a publié des poèmes, en prose ou en vers, dans les Cahiers du Sud, les Cahiers des Saisons (Julliard), et une somme poétique, Écrits de la Tourmente, contenant sept recueils : Madame se meurt, Murmure dans le roc, Bois d’ébène, le Bouc étourdi, le Château hanté, Camera oscura, le Sottisier, avec une lettre-préface et un dessin de Jean Cocteau, quatre photographies de l’auteur et des illustrations de Serge Dieudonné. (Éditions Cherche-Bruit, 2006.) Il est également l’auteur d’une étude critique : « Le Grand Écart », arcanes et cachotteries (Cahiers Jean Cocteau, Gallimard, 1979).
Il a réalisé quatre films de court et moyen métrage : les Lunatiques, la Fête de Djipri, la Clôture, Vu du Parthénon. Un long métrage noir et blanc et couleurs, Triopique du Taureau, est en cours de réalisation.
Au sujet d’une première version d’Un amour d’Alice, parue en extraits dans les Cahiers du Sud, Marcel Jouhandeau écrivit à l’auteur : « Je viens de faire la connaissance d’Alice, originale certes. De la virtuosité, un vocabulaire très riche et comme à surprise. Vous vous faites des niches avec les mots. » Et Jacques Réda : « J’ai trouvé dans votre Alice une perfection qui me ravit […] Mais cette Alice qui enchante, elle fait peur aussi. Avec l’aiguille la plus fine, et comme pour jouer, vous touchez vite, vous touchez juste, et à une profondeur qui déconcerte. Elle en sait long, Alice ; et sur elle, et sur nous. »